HRP : Le RPGiste

Comment avez-vous connu Less Is More ? :Ancienne membre de CLR
Quelle(s) est/sont la/les raison(s) de votre inscription ? :J'ai envie de soir le petit groupe d'anciens, de découvrir le contexte qui m'intéresse et de voir comment il peut évoluer et d'explorer tout ça ~
Est-ce un changement de personnage ? :Nope !
Est-ce un double-compte ? : Pas encore
Quelque-chose à rajouter ? :Licorne !

RP : Le personnage

Identité

Réelle identité :Amelia "Breathless" Bingtreah
Date de naissance : 12 août 2008
Nationalité : Américaine.
Raison de la présence aux USA : Née à Minneapolis

Description rapide

Amelia est :
-Fidèle
-Obstinée
-Bosseuse
-Altruiste
-Ingénieuse

Mais aussi :
-Dans son monde
-À le sang chaud
-Entêté
-Sur-protectrice
-Ne dors que d'un œil.

Histoire rapide

2025. Je crois que c'est à ce moment qu'on a vraiment commencé à réaliser qu'on était dans une belle merde. Dépassés qu'ils étaient par leurs choix passés, par leur inaction séculaire, les grands dirigeants d'ce monde furent face à la dure réalité de leur impuissance présente. Aucun gouvernement, même la Corée du Nord, sur le podium des pays les plus extrêmes à cette époque, ne pouvait se permettre d'appliquer une politique suffisamment puissante pour endiguer la hausse exponentielle de la population. Du moins... Aucune qui respecte les droits de l'homme... Entre autre chose.

Et c'était là l'impasse. Les peuples de par le monde avaient pris le relais là où les politiques avaient pied et poings liés... Et se fût la débandade. Et peu à peu... On eut pu besoin de politique. Impuissants à trouver des solutions viables pour le plus gros problème à échelle mondiale de l'histoire de l'humanité et impuissants à endiguer la violence née de la triste réalité. L'Homme n'était pas préparé pour ça. Et encore... On avait simplement guéri le cancer. J'imagine même pas si on leur avait filé l'immortalité à ces cons.

Enfin... Pendant que le monde prenait feu un peu partout, que l'homme se faisait juge de qui devait vivre ou mourir et faisait ainsi l'œuvre de la Nature, qui trouve toujours un moyen de rééquilibrer les choses... Nous, nous nous préparions.

J'avais 17 ans quand les autorités de Minneapolis mirent tout ce que possédait encore la ville dans un grand plan d'autonomie totale. Ils avaient dû sentir venir l'apocalypse à venir, car si quinze années après, nous sommes encore là - bien que peu nombreux - c'est sans doute grâce à leurs actions.

Ainsi coupée du monde, la ville avait su garder un semblant d'ordre pendant un temps. Mais quand le reste du pays - et du monde à ce qu'on raconte - avait viré à l'anarchie, il n'avait pas fallu longtemps pour que des groupes entiers arrivent en ville... Pas toujours avec de bonnes intentions.

À cette époque, c'était il y a quoi... Neuf ? Dix ans tout au plus ? Je perds le compte... À cette époque donc, les motivations démographiques aux diverses attaques étaient devenues flous. On supposait que le problème de population était réglé depuis longtemps, à mesure que les tueries s'étaient multipliée... Et alors qu'elles continuaient, l'ombre de la haine, de la barbarie et de la soif de sang de l'Homme s'étaient faites de plus en plus oppressantes. On ne tuait plus pour une idéologie, mais par plaisir. Pour voler, biens, terres, corps... Les lois et les règles sociales s'écroulaient et la ville fut vite emportée comme les autres.

Mais nous sommes restés là. Chez nous. Nous, les Millenium. Aujourd'hui, nous tentons de survivre en ville. Réhabilitant ce qui peut l'être, tentant de profiter de l'ancienne autonomie de la ville pour nous aider à survivre. Pour ne pas répéter les erreurs du passé, nous contrôlons tous les nouveaux arrivants, quitte à traquer ceux qui souhaiteraient pénétrer en ville sans se faire remarquer. Nous ne sommes pas fermés... Mais cherchons à éviter la venue de nouveaux meurtriers. Nous avons choisi de vivre et ce n'est pas quelques fous qui nous enlèveront ce droit !

Enfin... Tout ça n'est pas vraiment mon rôle. Je ne patrouille pas, ni ne gère les arrivées ; enfin, pas souvent. Mais comme chacun doit avoir un rôle à jouer dans notre petite communauté, pour que tous survivre, je me rends utile en maintenant les équipements vitaux en état de marche. Je fais partie de l'équipe de maintenance mécanique. Un nom pompeux pour désigner ceux qui comme moi s'occupe de tout ce qu'il faut entretenir pour pas qu'on meurt de soif... De froid... Enfin, ce genre de choses.

Ma vie avant ça n'était pas très intéressante... J'étais jeune et bête, mais ma génération à prix de plein fouet la dégringolade de la société. À l'âge où nos parents et leurs parents avant eux découvraient la fac, les p'tits boulots, l'amour... Nous découvrions le son des armes et des explosions. La multitude de modulations que pouvait avoir un cri : celui de souffrance, celui de peur, celui rage, celui de douleur... On a dû apprendre à nous entraider et à nous méfier. À survivre tout simplement.

Mais j'étais bête. Et loin d'être prête, quand tant d'autres. C'est un événement d'une de mes premières missions de maintenance qui m'apprit le plus de choses. Sur moi, sur les autres et sur la prudence. C'est aussi à ce moment que j'héritais de mon surnom : Breathless. Celle qui n'a pas de souffle.

Pour la faire courte, j'ai manqué de mourir, alors que j'essayais de réparer une conduite de gaz qui risquait soit de nous faire mourir de froid, faute de chauffage, soit de nous faire mourir tout court, en cas d'explosion. J'en avais bavé, mais j'avais réussi à colmater la brèche. Alors que je sortais pour prendre l'air, pressé de respirer sans mon masque à gaz, j'eus une envie bête et spontanée : m'allumer une cigarette. Mais dans la précipitation, ayant enlevé mon masque trop tôt avant de sortir, les poumons et la trachée pleins de gaz, je ne réussis qu'à me brûler une grande partie du système respiratoire. La brûlure était somme tout superficielle de prime abord, mais sa position et son étendue... Ainsi que l'absence d'accès à des soins décent à cette époque, m'ont condamnée à une respiration difficile, douloureuse et dangereuse à cause des tissus toujours sensibles.

L'unique moyen qu'on a pu trouver pour atténuer les effets est le port quasi-permanent d'un masque disposant d'un filtre. Il réduit les polluants que je respire, limitant les risques d'infections. Je pourrais sans doute m'en passer, même si j'ai clairement plus de mal à respirer sans... Mais je ne sais pas combien de temps mon corps tiendrais avant de me lâcher. Alors je le garde autant que possible... Mais les filtres commencent à se faire rare en ville et j'espère pouvoir continuer à m'en procurer.

Enfin... Dans un autre registre, j'ai également quelques idées en tête pour utiliser les anciens équipements de la ville et tout le matériel abandonné qui aurait survécu au pillage... Il faudrait que j'y songe et que je trouve de la main d'œuvre... Mais si on y arrive, on pourrait rendre la vie ici, au moins un peu plus agréable.
Peut-être arriverons-nous à retrouver un peu de notre ancienne Minneapolis, avant que le monde ne devienne fou...

Préférence pour le tutoriel

Etant native de la ville et partisane des Millenium, je prendrais le tutoriel de mission ~

Bienvenue et désolé d'avoir oublié de te valider (le tutoriel est déjà lancé haha) !

Ta présentation ne recensant aucune erreur, ni de chronologie ni de logique, je te valide en vitesse. C'est bon, tout est en ordre, ouf ! Bienvenue chez les Millenium !

Accéder à ton tutoriel

Bon courage et bon jeu sur Less Is More !